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Dossier sur les éminences grises

 
« Les hommes de l’ombre » les appelle-t-on souvent, figures incertaines qui sont censées tirer les ficelles d’hommes faibles ou de pantins qui occupent le pouvoir dans la lumière de la notoriété. La réalité est plus complexe qui mélange ceux les époques, quand des favorites profitaient de leurs charmes pour grignoter quelques parcelles de pouvoir ou l’exercer au nom d’un monarque. 
 
 
 
 
 
Nous verrons ce qu’il en a été à travers trois figures emblématiques de cette forme de pouvoir, la vision de l'État d’une « Dame de beauté » face à la faiblesse royale, l’ascendant exercé par des femmes comme la marquise de Pompadour ou madame de Maintenon. 
 
Cette notion est affaire d’époque puisque on n’évoque cette forme d’action politique, ce jeu d’ombre et de lumière entre le souverain et son inspirateur qu’à compter du XVIe siècle. Au pouvoir officiel d’un Richelieu répond celui plus feutré du Père Joseph dont Aldous Huxley a écrit une superbe biographie, [1] à la pusillanimité d’hommes comme Louis XVI manipulé par le charme d’un Beaumarchais ou le maréchal Pétain avec le rôle souterrain du docteur Ménétrel  et des représentants de La Cagoule.
    
File:Kardinaal de Richelieu.jpg
Triple portrait de Richelieu par Philippe de Champaigne
 
 Il existe rarement de pouvoir absolu où un despote tire tous les fils du pouvoir, un Staline qui ne saurait souffrir aucune influence, la nébuleuse des conseillers se développe à mesure que les carences du pouvoir menacent le pouvoir lui-même ou pour accompagner des  évolutions sociétales comme Giordano Bruno aux côtés des rois Henri  III puis Henri  IV qui joua l’émissaire officieux et fut un élément moteur de la lutte religieuse.
 
Le pouvoir occulte des groupes est d’une autre nature, –l’action de puissants lobbies comme on dirait maintenant- s’insinuant dans le pouvoir officiel pour mieux le manipuler, l’amener à leurs vues et à leurs objectifs et si, quelles qu’en soient les raisons, Philippe le Bel finit par résoudre avec ses méthodes personnelles l’influence des Templiers, un groupe d’influence comme les Jésuites a certainement eu un rôle moteur dans les changements de la politique française du Roi-Soleil dans la rupture avec la Hollande, la révocation de l’édit de Nantes et la calamiteuse guerre de succession d’Espagne à la fin du règne.    
 
   Image illustrative de l'article Compagnie de Jésus
Ignace de Loyala, fondateur des Jésuites                   Leur emblème
 
Une éminence grise est plutôt un individu qui est un conseiller occulte qui pèse sur les décisions importantes, imprime sa marque à l’action politique,  dont on connaît parfois néanmoins le rôle décisif comme les « grandes favorites » ou un « homme du sérail, » homme de réseau qui connaît fort bien les rouages du pouvoir et les hommes qui l’incarnent. 
 
Les périodes troubles sont bien sûr favorables à l’émergence de tels personnages qui peuvent endosser les deux costumes, homme sur le devant de la scène quand ils sont au pouvoir et hommes de l’ombre quand ils pèsent sur le pouvoir même quand ils l’ont quitté, un Pierre Laval par exemple peut être rangé dans cette catégorie, ou au siècle précédent des  hommes comme Talleyrand , Fouché ou même un Benjamin Constant avec qui Napoléon compose pendant les Cent-Jours pour élaborer une constitution consensuelle.
 
L’envers du décor, c’est que leur pouvoir dépend du Prince, qu’ils peuvent perdre sa faveur, disparaître avec leur bienfaiteur à l’occasion d’un changement de pouvoir. De plus cette notion a largement évolué dans les sociétés modernes où les éminences grises contemporaines jouent un rôle d’une autre nature avec des hommes aussi différents que Pierre Juillet pour Georges Pompidou ou François de Grossouvre pour François Mitterrand.

Certain d'entre eux ont eu une influence particulièrement marquante sur des événements importants comme St. John Philby qui négocie pour Ibn-Séoud la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen dans les années 1936-37, Jean Jardin qui établit la liaison avec le gouvernement provisoire d'Alger et les Américains en 1942-43, Harry Hopkins qui convainquit Roosevelt d'engager les États-Unis dans la guerre en 1941, Egon Bahr qui dirige l'Ostpolitik du Chancelier Willy Brandt dans les années 1969-74 ou Alexandr Iakovlev qui jouera un rôle décisif auprès de Mikhaïl Gorbatchev dans la recomposition du système soviétique entre 1986 et 1989.
 
Quelques "éminences grises" contemporaines
 
Dans l'histoire contemporaine, on considère surtout les hommes qui ont une grande influence sur les décisions importantes prises par les dirigeants politiques et qui sont en général peu connus du grand public. On peut citer -entre autres- le colonel House auprès du Président Woodrow Wilson, Harry Hopkins auprès du Président Franklin Delano Roosevelt, Jean Jardin auprès de Pierre Laval, Marie-France Garaud et Pierre Juillet auprès de Georges Pompidou, puis de Jacques Chirac, Alexandr Iakovlev auprès de Mikhaïl Gorbatchev, Martin Bormann auprès de Adolf Hitler. Certains peuvent même sortir de l'ombre comme par exemple Henry Kissinger, conseiller du Président Richard Nixon, qui sortit de l'ombre quand il devint Secrétaire d'État en 1973.

  Le père Joseph, première éminence grise

 Cette expression d'Éminence grise fut employée la première fois pour désigner  Joseph François Leclerc du Tremblay (1577-1638) surnommé le Père Joseph, le conseiller de Richelieu qui reste dans l'ombre, Éminence Grise étant capucin et de ce fait portant une robe de bure grise. Peu avant de mourir, il fut fait cardinal, ayant alors droit à la distinction d'éminence. Il joua en particulier un rôle essentiel dans la dernière période de la Guerre de Trente Ans, provoquant l'intervention de la Suède.
 
 

Le père Joseph et Richelieu

 

François Joseph Le Clerc du Trembley est le personnage en retrait du « triumvira » qui dirigea la France sous Louis XIII, avec le roi et son fidèle Richelieu. Il fut l’ombre de Richelieu, son double quand le Cardinal ne pouvait agir dans l’ombre. Ils se connurent très tôt, le frère Joseph ayant fondé dans l’ouest une congrégation baptisée les bénédictines du Calvaire, rencontre le jeune évêque de Luçon Armand de Richelieu. Immédiatement, le courant passe entre les eux hommes et après une mission réussie à Rome, le pape Paul V dira avec admiration du capucin : « Je ne connais pas d’homme plus propre aux grandes affaires. »

 

On se demande souvent comment Richelieu a pu constituer cet imposant réseau de renseignements couvrant l’Europe et ce non moins important réseau intérieur d’espions qui lui permit de déjouer tous les complots dont il fut victime, dirigés le plus souvent par Marie de Médicis, la mère du roi, et son frère Gaston d’Orléans, ourdi par l’inquiétante duchesse de Chevreuse. La réponse est dans l’action du père Joseph, véritable double du cardinal qui, avec un autre capucin le frère Athanase tissent les complicités et achètent les consciences.

 

Il va donner toute sa mesure pendant la guerre de 30 ans (1618-1648), se rend à Ratisbonne, négocie avec Gustave Adolphe le roi de Suède une contribution financière de 600.000 livres contre les troupes promises qu’on ne peut fournir, compromet le généralissime adverse qui sera démis de son commandement puis assassiné, sème le trouble dans les rangs ennemis, chez les Bavarois, fait honte aux électeurs catholiques de servir l’ennemi, au point que l’empereur germanique Ferdinand II dira en pensant au père Joseph : « c’est un pauvre capucin qui vous a battus. »

 

En Italie, il fera aussi bien, atteignant l’objectif de mettre sur le trône du duché de Mantoue Charles de Gonzague, duc de Nevers, tout en désengageant l’armée française de ce guêpier. On peut dire qu’il y a dans cet homme la trempe et le savoir-faire d’un Talleyrand au congrès de Vienne. C’est encore lui qui redonnera le moral à Richelieu après l’invasion de la Picardie par l’armée espagnole et, la santé du Cardinal déclinant, il convint le roi de le choisir comme successeur. Mais le père Joseph mourra finalement avant le Cardinal le 18 décembre 1638 dans les bras de son ami et Louis XIII très affecté par sa disparition, s’exclamera : « Je perds aujourd’hui le plus fidèle de tous mes serviteurs. »

 
           Gérôme_Eminence_grise.jpg

 François Leclerc du Tremblay dit le père Joseph --  Tableau de Gérôme
 
Trois favorites, femmes de pouvoir
 

Agnès Sorel, la « dame de Beauté »

 

    Agnès Sorel la "dame de Beauté"

 

Le roi Charles VII en avait fait la première maîtresse officielle de l’histoire de France. On la disait femme de cœur aussi bien que de tête, elle prit rapidement l’ascendant sur ce roi si timoré qu’il lui répugnait de prendre des décisions, au point que l’on parlerait d’aboulie.

 

Il est pourrait-on dire » un homme à femmes, » il s’est libéré de l’ambiance délétère de la cour grâce à sa belle-mère Yolande d’Aragon et il a libéré son royaume des anglais grâce à Jeanne d’Arc. Si l’on en croit ses contemporains ou le tableau de Fouquet La vierge à l’enfant, sa beauté n’est pas usurpée. Charles VII en tombe immédiatement amoureux et l’impose dans la suite de la reine Marie d’Anjou. Elle finira par céder aux instances du roi et lui donnera trois filles qu’il légitimera. Ses premières actions seront de d’éloigner les favoris qui flattent l’apathie du roi et les remplace par des hommes comme Pierre de Brézé et le financier Jacques Cœur.  

 

Ce sera sa favorite Agnès Sorel à qui il offrira le château de Beauté-sur-Marne, qui prendra le relais et finira en quelque sorte ce que Jeanne d’Arc avait commencé en incitant fortement le roi à lancer une campagne militaire pour reprend la Normandie à l’anglais. Pour parvenir à ses fins, elle fait croire au roi qu’un astrologue lui a prédit qu’un roi brave et courageux l’aimerait et que, vu son comportement, ce ne pouvait être le roi de France mais bien plutôt celui d’Angleterre. Stupeur et terreur du roi qui se résolut à réagir et à aller reconquérir la Normandie. Elle l’incitera aussi à instaurer un gouvernement régulier qui puisse assurer un véritable suivi des affaires publiques.

 

Madame de Maintenon ombre du Roi-Soleil

 

  Madame de Maintenon

 

Destin curieux que celui de cette femme petite-fille d’Agrippa d’Aubigné, comme père un aventurier douteux, comme mari un poète comique Scarron affligé d’une maladie de peau puis chargée de l’éducation des bâtards de Louis XIV. Elle va régner 32 ans sur le cœur du roi. Il faut dire qu’après 1683, quand le roi l’épouse après le décès de la reine Marie-Thérèse d’Autriche, les guerres à répétition sont de plus en plus dures à supporter, le climat de la cour est lourd après que la belle Athénaïs, la marquise de Montespan se fût compromise dans un énorme scandale qui touche des gens en vue. Louis XIV veut se repentir de sa légèreté et de sa vie dissolue entre ses bâtards et ses maîtresses.

 

Elle est plus une inspiratrice et, même si elle est l’amie du père Tellier et du père La Chaise, confesseurs du roi, elle sait écrit-elle que « l’on ne  sera jamais neutre avec ces gens-là. » Elle s’intéresse plutôt aux démarches secrètes, en coulisses, constitue peu à peu un réseau d’amitiés et d’obligés. Son pouvoir s’accroît à partir de 1701 quand l’Europe se coalise contre la France, qu’elle assiste aux discussions avec les ministres et que le roi lui demande « Qu’en pense votre Solidité ? »  Le caractère mal commode du roi, qui ne s’améliore pas avec les années et les malheurs de la fin du règne, l’incite à beaucoup de prudence, disant par exemple à une dame de la cour : « Ne vous mettez pas sur le pied de tout demander et d’accoutumer le roi à vous refuser. »

En fait, elle connaît fort bien son pouvoir et ses limites.

 

La marquise de Pompadour, au-delà de la favorite

 

File:François Boucher 019 (Madame de Pompadour).jpg   La marquise de Pompadou

 

Femme de pouvoir, elle mettra Louis XV sous son charme, [2] restera jusqu’à sa mort son amie et sa confidente mais sera aussi la cible de la famille royale, en butte plusieurs cabales. Elle est loin d’être la pâle roturière avide qu’on a pu décrire mais est issue de la bourgeoisie parisienne dont la famille est liée aux grands financiers Pâris-Montmartel et Pâris-Duverney et fréquentait dans sa jeunesse les salons huppés de madame  Géoffroy et madame de Tencin.

 

Elle « règnera » pendant vingt ans de 1745 à 1764, sachant placer ses amis et es protégés, fera son frère Abel Poisson, marquis de Marigny, l’abbé de Bernis secrétaire d’état aux affaires étrangères puis cardinal ou le duc de Choiseul premier ministre de 175è à 1770. Son pouvoir de nuisance est aussi considérable, témoins ceux qu’elle fera renvoyer comme Orry le contrôleur des finances, Machault d’Arnouville le garde des Sceaux ou le comte de Maurepas.

 

Elle joue un rôle important en politique étrangère, réalisant un renversement d’alliances en 1756 entre la France et l’Autriche. Comme l’écrit Starhemberg au chancelier Kaunitz à propos de la marquise, « il est certain que c’est à elle que nous devons tout et que c’est d’elle que nous devrons tout attendre pour l’avenir. » Dans le domaine des arts, elle a favorisé la difficile parution de L’Encyclopédie, épaulant aussi de tout son poids Rousseau et Voltaire, aidant ce dernier dans l’affaire Calas.

 

Beaumarchais, « barbouze » de Louis XVI

 

Si Pierre Augustin Caron de Beaumarchais est surtout connu comme auteur dramatique à succès, sa vie a été aussi consacrée à la politique et aux intrigues. Ses débuts ne sont guère brillants, chassant les libelles contre la royauté et allant négocier jusqu’en Angleterre avec leurs auteurs, les poursuivant –selon ses dires- jusqu’à Nuremberg à l’issue d’une aventure rocambolesque. N’empêche, il a désormais la confiance de Louis XVI et même de Sartine, le chef de la police. [3]

 

A Londres, il organise son petit réseau privé avec la belle madame de Godeville et, mieux renseigné que l’ambassadeur de France, apprend les graves dissensions existant entre le roi Georges III et les « treize colonies américaines. » Il voit immédiatement le parti que la France pourrait en tirer et rend compte sans délais à Versailles, écrivant que « l’Angleterre est dans un tel désordre… qu’elle toucherait presque à sa ruine si ses voisins et rivaux étaient eux-mêmes en état de s’en occuper sérieusement. » [4] S’engager auprès des insurgés comme le suggère Beaumarchais, Louis XVI y répugne encore malgré les avantages économiques escomptés et la préservation des colonies antillaises.

 

Sous couverture commerciale, il met sur pied une organisation, loue des bateaux, achète des armes  à l’arsenal du Château-Trompette à Bordeaux avec les  deux millions de livres octroyés par le roi mais la flottille est r par la vigilance des espions anglais et la reculade de Vergennes. Beaumarchais ne se laisse pas abattre, se réorganise et la flottille arrive enfin à destination au printemps 1777, une vraie aubaine pour des américains à court d’armement. Durant deux ans, il fera passer aux insurgés des milliers de fusils, de boulets, de canons… jusqu’à ce que la France prennent le relais et entre en guerre contre l’Angleterre.

 

Le plus ironique est que, lassé du comportement parfois arrogant de Beaumarchais et du succès de sa pièce Le mariage de Figaro, Louis XVI le fit boucler à la prison Saint-Lazare.

 

              Description de cette image, également commentée ci-après
Beaumarchais, sa statue à Paris, son portrait par Nattier

 

Pétain et Ménétrel, le maréchal et le docteur

 

Le docteur Ménétrel fut pour Pétain tout à la fois son médecin bien sûr mais aussi son secrétaire particulier et son confident. Un homme double, boute-en-train, curieux de tout mais d’un antisémitisme virulent. [5]

                                                     

Homme assez insaisissable, russophile et anti soviétique, qui n’aimait ni les Allemands, ni Pierre Laval qu’il aurait volontiers fait fusiller. Dans le marigot vichyssois, Bernard Ménétrel apparaissait comme l’ami-confident plutôt en marge des courants qui parcouraient le microcosme politique. Son problème serait plutôt le caractère velléitaire du Maréchal, son aboulie de vieillard qui change d’avis et de politique selon l’entregent de son interlocuteur.

 

Pétain ne cessera de refuser de choisir entre les attentistes,  Weygand que les Allemands finiront par arrêter, l’amiral Darlan qu’il soutiendra avant de refuser d’avaliser l’accord Darlan-Warlimont et entre les collaborationnistes Laval qui finit par l’imposer, ainsi que les ultras Déat et Doriot.

 

Le pouvoir de Bernard Ménétrel dans cette pétaudière est d’abord d’être un passage obligé pour parvenir au Maréchal, le seul qui sache le moment propice à une visite positive, « il faut prendre le Maréchal quand il est frais » conseille-t-il parfois. D’une façon plus directe, il va participer à l’action du 13 décembre 1940 qui destitue Laval puis aidera Groussard à obtenir l’aval du Maréchal pour engager des pourparlers secrets avec les Alliés.

 

Il prendra ensuite langue avec des membres anti nazis de l’Abwehr et même avec la Résistance début août 1944, actions vaines qui lui vaudront la haine des ultras et d’être arrêté par las Allemands à Sigmaringen le 22 novembre 1944… avant d’être emprisonné à la Libération puis rapidement libéré. Le docteur Ménétrel a été, sinon son éminence grise, la conscience du Maréchal, celui dont Pierre Laval dira, exaspéré par son entêtement à préserver le Maréchal jusqu’à la fin, « J’avais tout prévu, sauf que la France serait gouvernée par un docteur. »

 

       
Le docteur Ménétrel                avec le maréchal Pétain à Vichy

 
Notes et références
[1] Aldous Huxley, L'Éminence grise, 1941
[2] Catherine Salles, Louis XV, les ombres et les lumières, éditions Tallandier, 2001
[3] Maurice Lever, Pierre Caron de Beaumarchais, éditions Fayard, 1999
[4] Gilles Perrault, Le secret du roi. La revanche américaine, éditions fayard, 1996
[5] Bénédicte Vergez-Chaignon, Le docteur Ménétrel, Éminence grise et confident du Maréchal, éditions Perrin, 2001
 
Bibliographie
 * Pierre Assouline, Une éminence grise : Jean Jardin, 1904-1976, Balland, Paris, 1986, 374 p., (ISBN 2-7158-0607-8)
* Christine Fauvet-Mycia, Les Éminences grises, éditions Belfond, coll. « Documents », Paris, 1988, 225 p., (ISBN 2-7144-2112-1)
* Roger Faligot et Rémi Kauffer, Éminences grises, Fayard, Paris, 1991, 432 p. ISBN 2-213-02956-3
* Dimitri Casali, Walter Bruyère, Les Éminences grises du pouvoir, L'Express , 2011, 255 p., ISBN 978-2-84343-843
* Georges Minois, Charles VII, Paris, 2005, ISBN 978-2-286-01834-4 et Jeanne Bourin, La Dame de beauté, Livre de poche no 6341, 1990, ISBN 978-2-253-04169-6
* Michel de Decker, La Marquise des plaisirs - Madame de Pompadour, éditions Pygmalion,‎ mars 2007, 214 pages, ISBN 978-2-85704-948-7
* André Castelot, Madame de Maintenon, La reine secrète, Paris, Éditions Perrin, 1996, ISBN 2-262-01249-0
* Benoît Pierre, Le Père Joseph, l'éminence grise de Richelieu, Perrin, 2007
 
        <<< Ch. Broussas • • °°  • Eminences grises • °° © CJB  °° • • version 03/2014  >>>


14/03/2014
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